Fraude et armes à feu : une collaboration entre le SPAL et la police de Calgary mène à une arrestation
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Image : TVRS |
Grâce à un partenariat avec la police de Calgary, des agents du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) ont arrêté un homme résident de Brossard dans un dossier de fraude de type « grands-parents », impliquant 300 000 $ en cryptomonnaie. L'homme est aussi accusé de possession illégale d’armes à feu.
Avec l'aide de la police de Calgary, le SPAL aurait effectué des perquisitions chez cet individu, à sa résidence de Brossard, mais aussi à un autre endroit à Montréal, relié à l'incident, selon la police calgarienne.
C'est lors d'une perquisition en lien avec la fraude, au domicile du suspect visé par un mandat pancanadien, que les agents du SPAL ont aussi saisi deux armes à feu, menant à plusieurs accusations liées à la possession illégale d’armes.
Selon la police de Calgary, l'homme serait âgé de 34 ans et se nommerait Jeremy Rattray. Cet homme aurait fraudé une personne âgée en Alberta pour plus de 300 000 $ en 2022, se faisant passer pour son petit-fils. La victime aurait ensuite eu des doutes, ce qui l'a incité à contacter les agents de la paix.
En procédant à une enquête, la police calgarienne aurait ainsi identifié Rattray, résident de Brossard au Québec. Les perquisitions impliquant le SPAL auraient donc commencé en mars 2023, toujours selon la police de Calgary. Rattray devrait comparaître en cour le 12 août prochain.
Contacté par Info Rive-Sud, l'agent relationniste du SPAL, François Boucher, a confirmé que le suspect était un homme résident de l'agglomération de Longueuil. Il précise aussi que plusieurs éléments d'enquête sont encore à vérifier.
L'agent Boucher dit ne pas pouvoir tracer de lien direct généralisé entre la fraude et la possession illégale d'armes à feu.
Il affirme cependant qu'une « tendance circonstancielle » est observée entre les problématiques de fraude, de crime organisé et de marché noir. Dans ce cas-ci, la fraude et les armes à feu sont bel et bien liés.
L'agent Boucher évoque aussi une « facilité à acquérir des armes à feu » via justement le marché noir et les réseaux de crime organisé. Il énonce aussi que les contrevenants semblent être « moins préoccupés par les conséquences judiciaires », puisqu'il y a de « l'argent à faire » avec ce type de criminalité.
Comme l'a lui-même souligné François Boucher, cette affaire permet de tisser un lien avec l'entrevue accordée par la capitaine des crimes majeurs du SPAL, Sophie Tougas, à Info Rive-Sud, qui portait sur la violence armée sur le territoire, notamment concernant les armes à feu.