Lors de la séance du conseil municipal de la Ville de Saint-Lambert du 7 juillet dernier, la mairesse Pascale Mongrain a fait quelques corrections sur des informations qu'elle considérait erronées dans la dernière édition du Journal de Saint-Lambert.

Elle a entre autres divulgué le montant de ses honoraires d'avocat payé par la Ville qui s'élevait à près de 20 000$ après avoir reproché au journal d'avoir écrit que ceux-ci demeuraient inconnus. 

« Le mois dernier en séances publiques, il y a quelqu’un qui a posé une question sur les honoraires d’avocat que j’avais encouru ou quelque chose autour de ça. Je ne savais pas le total des frais d’avocat que la Ville a dû payer. [...] Il a fallu que la Ville pour respecter la loi, paye l’avocat dont j’ai eu besoin pour me représenter dans ces affaires complètement farfelues et qui n’étaient pas fondées. », a expliqué la mairesse. 

Rappelons qu'en juillet 2024, deux conseillers municipaux de la Ville en collaboration avec le directeur général de l'époque ont institué une résolution surprise lors d'une séance publique du conseil pour mandater une firme externe pour faire la lumière sur un prétendu climat toxique et des allégations de harcèlement psychologique. La mairesse a expliqué que la firme a conclu qu'il n'y avait pas matière à plainte. 

« Ensuite le directeur général de la Ville avec des élus municipaux ont porté plainte contre moi à la commission municipale du Québec. La commission municipale a fait enquête et aucun blâme n’a été retenu contre moi. Par contre elle a porté des accusations en éthique contre M.Blanquart et Mme Verreault (élus municipaux). Ils ont eu leur procès à la fin mai et ils attendent leur jugement », a ajouté Mme Mongrain. 

Selon la mairesse, cette saga aurait coûté en frais organisationnel entre un demi-million et un million de dollars à la Ville de Saint-Lambert.