Selon un récent article du journaliste Alexandre Shields dans Le Devoir, Northvolt ne réaliserait pas la majorité des mesures de « compensation » qu'elle avait promise pour minimiser et éviter des impacts négatifs sur l'environnement.  

Northvolt avait dit en janvier 2024 avoir pris un « engagement envers le ministère de l’Environnement afin de compenser la perte des milieux naturels en entreprenant un vaste projet de compensation d'une superficie visée de 50 hectares sur un autre site, qui comprendra un milieu boisé d'une superficie suffisante pour être utilisé par la faune ». 

L'entreprise suédoise avait également pris l’engagement de replanter 24 000 arbres majoritairement sur leur site comme elle en avait 8 730 à couper pour la réalisation des travaux de construction de leur usine à batterie.  

Toutefois, selon les informations du journal Le Devoir, malgré que le ministre de l'Environnement de l'époque, Benoit Charette, avait affirmé que le travail pour la mise en place de cette mesure avait été amorcé en février 2024, elle n'aurait jamais été effectuée d'après l’entreprise qui devait réaliser les travaux.  

Rappelons que de nombreux citoyens des villes de McMasterville et Saint-Basile-le-Grand faisant partie du Comité Action Citoyenne - projet Northvolt s'opposaient à l'implantation de l'usine à batterie dans leur région comme ils étaient entre autres inquiets des impacts environnementaux possibles. Ils exigeaient au gouvernement du Québec d'effectuer une étude du BAPE sur les impacts du projet. Elle n'a finalement jamais été réalisée.