Organisé par le député de Vachon, Ian Lafrenière, le salon de l'emploi de Saint-Hubert, situé dans les locaux de WIPTEC dans le secteur de l'aéroport, bat son plein aujourd'hui. Le but ; redistribuer des emplois locaux aux citoyens à la recherche d'un travail.

Intitulé « Mission Engage Saint-Hubert », ce salon de l'emploi a été conceptualisé après les licenciements massifs de la multinationale Amazon, qui a fermé tous ses centres de tri et entrepôts au Québec en février, dans ce que plusieurs ont qualifié d'une action « antisyndicale ». Le centre de tri du géant du web situé à Saint-Hubert, engageait plus 500 personnes. L'événement est donc une opportunité de se « prendre en main », selon M. Lafrenière, et de rebondir sur une opportunité de création d'emplois et de développement économique local. 

Cela dit, ce sont 30 kiosques d'entreprises et d'organismes de la Rive-Sud qui étaient présents à l'événement, afin d'offrir des emplois. Parmi les répondants se trouvaient les Forces armées canadiennes, Moisson Rive-Sud, et l'Association des pompiers volontaires de la Montérégie (A.P.A.M). Selon le député de Vachon, des centaines d'emplois sont offerts, non seulement dans le secteur industriel de l'aéroport, mais aussi plus loin sur la Rive-Sud. 

« Y'a du monde de la région qui ont décidé de se joindre à nous, et on travaille en équipe. Il y a des gens de notre comté, des gens du comté voisin [...] On a été capable de faire ça aujourd'hui, et on va sûrement le répéter, on verra comment. C'est pas du mur à mur. Il y a des gens qui me demandaient si tous les comtés vont le faire, et non, pas nécessairement. C'était adapté, ça s'y prêtait ici, c'est une solution locale, et c'est ce qu'on veut », a déclaré le député à TVRS.

Il estime également que malgré le contexte économique instable, les emplois offerts au salon sont viables et sécuritaires. Il est question notamment de postes dans les secteurs de la logistique et des services, donc des postes de livraison, de manœuvre, , et de sécurité, qui seraient moins impactés par les tarifs américains que les secteurs de production manufacturière et de l'agriculture.