Grève évitée à la Sépaq, une entente de principe est sur la table
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Image : Sépaq |
Jeudi soir, lors des négociations impliquant les représentants de la Sépaq et du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), ceux-ci se sont mis d'accord pour présenter une entente de principe à leurs membres respectifs. La grève prévue du 20 au 24 juin est donc suspendue.
« Tous nos établissements demeureront ouverts pour la longue fin de semaine de la fête nationale et les réservations seront honorées. », informe la Sépaq dans une déclaration inscrite sur son site Web.
Bien que cela constitue une bonne nouvelle pour les campeurs et passionnés de plein air, cela ne signifie toutefois pas que le conflit entre les employés syndiqués et l'employeur, la Sépaq, est terminé. Cela n'exclut pas non plus la mise en oeuvre d'une grève plus tard, si les négociations n'aboutissent pas.
Dès la fin du Conseil de négociation vers 22h30 jeudi soir, le président régional de la SFPQ de Montréal-Laval-Montérégie, Jean Lizotte, a informé Info Rive-Sud par courriel, du résultat des pourparlers.
« L'entente de principe a été présentée et les membres du Conseil ont voté en faveur de consulter leurs membres respectifs, et ce sans recommandations. », écrit-il.
Dans la région de Montréal-Laval-Montérégie, 178 employés sont concernés par ces négociations. Ils travaillent notamment aux parcs nationaux des Îles-de-Boucherville et du Mont-Saint-Bruno.
Dans un communiqué de presse émis le 12 juin dernier par la Sépaq, on indique que les parcs nationaux des Îles-de-Boucherville et du Mont-Saint-Bruno ont un taux de fréquentation de 1 175 000 jours/visite, parmi lesquels figurent plusieurs étudiants.
Les revendications des employés de la Sépaq portent notamment sur le salaire.
Dans ce même communiqué, Jean Lizotte évoque l'enjeu des conditions salariales des membres du SFPQ, qui n'ont pas suivi l'évolution du coût de la vie selon lui.
« Ce n’est pas en offrant des augmentations de salaire de seulement 9 % sur 5 ans que la Sépaq pourra conserver son personnel, ce qui les contraint à quitter leur poste et met ainsi en péril la mission de la Sépaq », affirme M. Lizotte.
La convention collective pour les 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq dans la province est échue depuis plus d’un an, soit le 31 décembre 2023.