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Enfant ébouillanté à Longueuil: la suspecte arrêtée à nouveau

Vendredi 11 octobre 2024 14:14 Édouard Desroches

La femme dans la quarantaine, qui avait été remise en liberté suite à son arrestation, sous promesse de ne pas interragir avec le garçon noir de 10 ans qu'elle avait ébouillanté ainsi que sa famille, a été arrêtée de nouveau ce matin suite à l'émission d'un mandat d'arrestation. Elle devrait comparaître plus tard aujourd'hui. 

Le 2 octobre dernier, dans le secteur du chemin de Chambly et du boulevard Curé-Poirier à Longueuil, Stéphanie Borel, 46 ans, a lancé de l'eau bouillante sur son jeune voisin alors qu'il marchait sur son terrain en revenant de l'école. Le garçon a subi des brulûres au deuxième degré sur le haut du corps et au visage suite à l'attaque, et a dû être transporté à l'hôpital pour se faire soigner. 

Le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL), a annoncé que le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a autorisé les accusations et demandé l’émission d’un mandat d'arrestation, suite à l’obtention de nouveaux éléments d’enquête.

Cette nouvelle survient le lendemain de l'envoi d'une lettre à la Ville de Longueuil et au SPAL de la part de la Coalition Rouge, un organisme de lutte contre le racisme et la discrimination au Canada, qui dénonçait la libération de l'agresseuse suite à son arrestation initiale, et demandait sa remise en détention immédiate en attendant sa comparution, qui devait avoir lieu en janvier 2025.

L'OBNL affirmait dans sa lettre adressée à la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, et le directeur du SPAL, Marc Leduc, que « la décision de libérer la suspecte dans ces circonstances est non seulement inadéquate, mais soulève également de sérieuses questions quant à l'engagement de la Ville envers la justice et la sécurité publique à Longueuil. »

La Coalition rouge mentionnait également que cette décision envoyait un message négatif et « préjudiciable » envers la communauté noire et les personnes racisées, et qu'elle pourrait miner la confiance des citoyens envers les forces de l'ordre. 

Le SPAL annonce que suite aux inquiétudes suscitées par l'événement dans le quartier ainsi qu'à l'école primaire du jeune garçon, des mesures ont été prises pour rassurer la communauté. La police de longueuil indique également que le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) est en contact avec la famille de la victime et que l'agente RESO du secteur a été mobilisée pour leur fournir les ressources nécessaires au besoin.

La Section prévention, vigilance et relations avec la communauté (SPVRC) assure également une liaison avec les responsables de l’école et du centre de services scolaire.

Stéphanie Borel, qui ne possédait pas d'antécédents judiciaires, fera face à des accusations de voies de fait causant des lésions corporelles et d'agression armée.  

 

 

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