50 cerfs abattus à Longueuil : l’inventaire en avait recensé 49 !
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| courtoisie |
L’opération de contrôle des cerfs effectuée la semaine dernière dans le parc Michel-Chartrand de Longueuil s’est traduite par l’abattage de 50 bêtes.
Pourtant l’inventaire réalisé il y a quelques mois dans le même parc avait permis d’identifier 49 animaux seulement.
Sans parler de multiplication miracle, Jean-Pierre Tremblay, chercheur au programme PARCS en santé auquel Longueuil participe, explique le phénomène par deux facteurs plus rationnels.
« Des cerfs se sont probablement déplacés au cours des derniers mois pour passer, par exemple, du secteur du Boisé du Tremblay à celui du parc Michel-Chartrand. Deuxièmement l’inventaire ayant été réalisé l’hiver dernier, plusieurs femelles ont donné naissance, en mai et en juin dernier, à de jeunes cerfs que l’on appelle alors des faons ».
Une fois l’opération d’abattage de la semaine terminée, bien qu’il soit impossible de le chiffrer avec exactitude le nombre de bêtes restantes dans le parc Michel-Chartrand, il est tout de même facile de conclure qu’il n’en reste vraiment plus beaucoup actuellement quoi que la mairesse, Catherine Fournier a indiqué mardi dernier qu’il y avait probablement encore une vingtaine de cerfs dans le parc.
Monsieur Tremblay précise cependant que son équipe avait tout de même réussi, il y a quelques mois à immobiliser, environ 70 bêtes dans le secteur de Longueuil, pour marquer ceux-ci et pour être en mesure de suivre l’évolution et le déplacement du cheptel. On avait constaté, du même coup, une quantité significative de tiques sur les cerfs.
En fait, à terme, explique monsieur Tremblay, lorsque les populations de cerfs seront mieux contrôlées dans la région, il sera alors envisageable de procéder à la stérilisation des femelles au lien des abattages massifs, comme ce fut le cas depuis un an à Longueuil, mais également dans les parcs nationaux des Iles de Boucherville et de Saint-Brunode-Montarville.
Enfin, le programme « PARCS en santé » prévoit un volet environnemental, soit la plantation d’espèces de certains végétaux dans les mêmes parcs pour évaluer la résistance de ceux-ci à la fois des intempéries, mais aussi de l’appétit des cervidés restants.
