Le conseil municipal de la Ville de Saint-Basile-le-Grand rendra hommage à Bernard Gagnon, ancien maire de la municipalité, le lundi 3 février prochain à 19 h au centre civique Bernard-Gagnon.

« Cette cérémonie soulignera sa grande implication et son dévouement au sein de notre communauté », indique la Ville, qui invite ses citoyens à y assister, tout en ajoutant qu'en l'honneur de M. Gagnon, elle mettra ses drapeaux en berne du 31 janvier au 4 février. La cérémonie sera suivie de la séance ordinaire du conseil municipal à 19 h 30.

M. Gagnon, qui a été maire de la Ville de 1987 à 2005 et de 2009 à 2017, est décédé le 13 janvier dernier à l'âge de 75 ans. C'est sa fille, Emilie Gagnon, qui a partagé l'annonce de son décès sur Facebook. « C'est avec une grande tristesse que je partage le décès de mon papa, Bernard. Il a touché nos vies de tant de façons et nous laisse avec des souvenirs inoubliables. Sa sensibilité, son amour et son humour continueront à vivre en chacun de nous », écrivait Mme Gagnon le 16 janvier dernier. Dans sa publication, elle souligne également que deux journées cérémonieuses seront tenues « pour honorer sa vie » le vendredi 31 janvier et le samedi 1er février, et que tous « ceux qui ont connu et aimé [M. Gagnon] sont les bienvenus. 

Selon Yves Lessard, le maire de la Saint-Basile-le-Grand, Bernard Gagnon a pris les rênes de la Ville dans un moment critique en 1987, alors que la municipalité vivait une crise au sein de son administration et qu'elle venait de se faire placer sous tutelle par le gouvernement du Québec. Au cours de ses sept mandats, il a également accompagné la ville à travers de nombreux événements et défis historiques, tels que l'incendie de l'entrepôt du BPC de 1988, la crise du verglas de 1998, et les inondations printanières de 2011.

« Bernard Gagnon a été pour nous un capitaine très rassurant et très compétent [...] Il a façonné la municipalité qu'on connait aujourd'hui », souligne M. Lessard. En 2017, M. Gagnon annonçait qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat. Il faisait part à l'époque d'une décision qui avait été difficile à prendre, mais qui lui était nécessaire afin de pouvoir passer plus de temps auprès de son épouse et du reste de sa famille.