Selon un sondage mené par le bureau du député de Pierre-Boucher — Les Patriotes — Verchères, Xavier Barsalou-Duval, 91% de la population de la circonscription est favorable à l'instauration d'un programme de protection des berges de la voie maritime du Saint-Laurent contre l’érosion causée par les vagues des navires commerciaux en provenance du port de Montréal.

Le sondage téléphonique, réalisé par la maison de sondage Ad Hoc Recherche, a été mené auprès de 500 citoyens du secteur entre le 17 février et le 1er mars 2025. Cela dit, le bureau de M.Barsalou Duval, qui est impliqué dans le dossier depuis des années, indique que 91 % des personnes sondées ont répondu « oui » lorsque demandées si le gouvernement devrait instaurer un programme pour protéger les berges de la voie maritime du Saint-Laurent contre l’érosion, alors que 6 % ont répondu non, et qu'un dernier 3 % n’avaient pas d’opinion sur le sujet. 

Ayant une « marge d’erreur maximale de ± 4,4 % à un niveau de confiance de 95 % », le député croit que cette collecte de données illustre l'importance de l'enjeu pour les citoyens de son comté : « On peut dire avec pas mal de confiance que c'est représentatif de l'ensemble des citoyens et des citoyennes. Ça correspond à la mobilisation qu'on a vu sur le terrain et à la préoccupation des gens qui vivent au bord de Saint-Laurent qui se sentent un peu laissés pour compte par Ottawa qui a refusé de remettre en place le programme de protection de berges qui existait jusqu'en 1997 ».

Rappelons qu'en janvier dernier, le montant de l’action collective pour la protection des berges du Saint-Laurent contre le gouvernement fédéral est passé de 50 à 239M $, après un jugement de la Cour supérieure du Québec. Cette importante augmentation illustre selon Barsalou-Duval l'ampleur du problème de l'érosion sur les berges à Contrecoeur, Varennes et Verchères. 

La navigation des navires à la hauteur de ces villes se fait dans un chenal qui est situé trop proche des berges pour que les vagues causées par la circulation aient le temps de s'estomper avant d'atteindre le rivage. Ces vagues causent donc des dommages sur les terrains riverains depuis plusieurs années, d'autant plus que les ouvrages de protection mis en place par le gouvernement dans les années 60 sont désormais désuets. À Boucherville, le phénomène serait moins problématique grâce aux îles qui séparent la ville du reste du Saint-Laurent.

Le député indique donc que le gouvernement du Canada devrait assumer sa responsabilité, et protéger les citoyens des conséquences environnementales du développement économique. Il croit également que dans un contexte où une extension portuaire sera érigée à Contrecoeur, les citoyens inquiets des impacts du projet seraient d'autant plus rassurés si des protections supplémentaires étaient mises en place.